Abandon quand tu nous tiens…

Abandon… S’il faut un mot qui résume à lui seul le Vendée Globe de cette semaine, c’est peut-être celui-là. L’actualité nous amène directement à Alex Thomson et son Hugo Boss qui doivent jeter l’éponge, pour un gouvernail cassé. Alex sera passé par toute la palette des couleurs de l’émotion depuis le départ des Sables d'Olonne. Après avoir mené la course de main de maître, repéré puis réparé une sérieuse avarie de structure, le match s’arrête. Sur le perron de l’entrée dans le Grand Sud, là où l’expérience du Gallois aurait parlé. Un bateau aux foils particulièrement étudiés pour les allures portantes. Un skipper qui abordait ces contrées pour la cinquième fois dans cette épreuve. En une seconde, des années de préparation pour un objectif s’écroulent. Abîme de douleur, abandon d’une course, d’une obsession, des milles espoirs et projets qui seraient nés si… Pensée pour toi Alex, après l’abandon viendra la reconstruction.
Le Vendée Globe, c’est le chaud, le froid, le on ou le off. Tout est plus marqué, frontière plus ténue entre malheur et bonheur. Bonheur de l’Abandon de soi-même pour se fondre dans les éléments, oublier le temps de l’horloge (sauf pour l’heure des fichiers météo !) pour ne vivre que par la sensation de complicité avec le bateau. Plongée profonde obligatoire au fond de soi-même pour en retirer le meilleur et parfois le pire, c’est normal mais essentiel pour la thérapie. Très beau papier à lire absolument, celui de Maxime Sorel sur son V&B Mayenne qui nous dévoile avec précision et poésie une part de ce chemin auquel chacun doit se confronter dans un tour du monde en solitaire.

À découvrir ici, sur le site de V&B Mayenne

S’abandonner pour mieux avancer, ça peut aussi fonctionner à terre.

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